Le reverse mentoring – ou mentorat inversé – est une modalité d’apprentissage collaborative de plus en plus plébiscitée dans les grandes entreprises. Les codes traditionnels de la formation sont bouleversés car ce sont désormais les jeunes collaborateurs issus de la génération Y qui vont accompagner les cadres dirigeants afin de les aider à développer une culture digitale en s’appropriant les nouveaux usages, applications et outils digitaux. Mais pour être efficace, la démarche de reverse mentoring doit être encadrée, structurée et accompagnée.
Engager le Top Management dans la transformation de l’entreprise
- Accélérer la capacité des managers à comprendre les outils et les usages du digital et à les intégrer dans leur quotidien, ce qui facilitera leur compréhension de l’environnement actuel et à venir,
- Valoriser les « Mentors » sélectionnés pour le déploiement,
- Favoriser le lien transgénérationnel au-delà du projet,
- Vivre une expérience enrichissante de l’apprentissage collaboratif.
Accompagner et structurer la démarche de Reverse Mentoring
Pour être efficace, le programme de Reverse Mentoring doit être bien préparé, sur mesure, opérationnel, concret et collaboratif. Il se déroule en 3 phases :
- Repérer et sélectionner les mentors
Cette première phase consiste à sélectionner parmi les collaborateurs « digital natives » de l’entreprise ceux qui auront les meilleures aptitudes et compétences pour former leurs aînés. Les critères de sélection sont essentiellement basés sur la maîtrise des nouveaux outils et usages, la capacité à transmettre et à adapter sa posture et son comportement. - Structurer la démarche d’accompagnement
Il s’agit de mettre à disposition un kit pédagogique (supports et matériel) qui servira de support au mentor dans sa démarche d’accompagnement (chiffres clés,état de l’art, illustration par des exemples concrets, vidéos, exercices pratiques, questionnaires, etc.). Un véritable travail d’appropriation de ce kit sera nécessaire au mentor. - Adapter le contenu aux besoins du dirigeant (mentee)
Chaque programme de Reverse Mentoring doit être spécifique et adaptable en fonction des souhaits et des besoins du Mentee. Avec le Mentor, ils définiront ensemble les modules, le déroulé et le crédit-temps (rythme, durée, nombre de sessions…) nécessaires pour la réussite de ce programme.
* Etude IBM Institute for business value : « la réinvention digitale »
A lire également :
« Le reverse mentoring réduit la fracture digitale » [Management – Avril 2016]
« Quand les juniors enseignent le digital aux seniors » [Journal du Net – Mars 2016]
>>> En savoir plus sur le Reverse Mentoring by TalenCo